Neauphle-le-Château au centre de l'intérêt médiatique à travers le monde entier
Dans les derniers jours d’octobre 1978, la censure des presses était presque entièrement levée et les journaux n'avaient pas beaucoup de limites à la publication des nouvelles et des reportages. D'ailleurs, des nouvelles ont été reçues de Paris concernant les restrictions imposées par le gouvernement français à l’Imam Khomeini (Que DIEU sanctifie son noble secret). En d’autres termes, celui-là lui a interdit de parler aux journalistes, de publier des manifestes ou de se prononcer face aux audiences. Le Barreau des avocats iraniens se mettant au courant de ce problème, en télégraphiant au Président du Parlement et au Président de la Haute Cour de la France, ont protesté et souligné ainsi : « maintenant que Son Excellence (Imam Khomeini) est invité chez le peuple français, on attend de cette Assemblée, qui représente la nation française, de profiter de cette occasion pour consolider les fondements du libéralisme, pour l'étendre encore davantage à l'échelle internationale et pour le bien-être de tous les hommes à travers le monde [3] ».
Car, ce qui a déterminé les objectifs du mouvement révolutionnaire, aussi bien que les moyens de sa continué, c’étaient les messages et les déclarations de l'Imam Khomeini auxquelles la majorité des gens s’engageaient. En ces jours, les gens scandaient des cris : « d’indépendance, de liberté, de la République islamique », et « Notre mouvement est Hosseini, notre guide c’est Khomeini », etc.
Malgré les prédictions des concepteurs du « changement de cabinet », la direction de l'Imam Khomeini a continué de déterminer la démarche de la révolution, comme autrefois, peut-être même plus qu'auparavant.
l'Imam Khomeini à Paris