Pendant l'exil de l'Imam Khomeini en Turquie, Monsieur Haj Ahmad n'a pas réussi à lui rendre visite. Après la publication de la nouvelle du séjour de son père à Najaf, il a fait un grand effort pour lui rendre visite, c'est pourquoi il est parti pour Iraq « sans passeport ». Bien sûr, pour des raisons de sécurité, la SAVAK avait un fort contrôle sur les partisans du mouvement de l'Imam Khomeini, il est clair que ces mesures sont encore beaucoup plus sévères au cas du fils du leader du mouvement. Pour ce faire, le lieutenant-colonel Nassiri a demandé par une directive à la police nationale (Shahrbani) : « Si celui-ci demande la délivrance ou le renouvellement du passeport et du permis du départ, il faut aviser cette organisation avant toute autre action ». Malgré ces mesures, Monsieur Haj Ahmad, a expliqué comment il est revenu dans une lettre à Shaykh Nasrullah Khalkhali. Avec la découverte de cette lettre, les autorités de la Direction Générale de SAVAK étaient agitées et exigent l'identité et le dossier des combats d'Ahmad Mostafavi : « Il est allé à Hamedan pour rencontrer Shahab Eshraqi, notant que cette SAVAK n'en a pas donné de compte rendu. On en déduit que celui-ci est venu en Iran pour effectuer des missions... ordonnez s'il vous plaît, le contrôle précis des actes et de la conduite de celui-ci, pour déterminer exactement le but de son retour en Iran… ».
Mémoires sur l'Imam Khomeini
Hadj Ahmad Khomeiny, le fils de l’Imam Khomeiny