L’une des questions importantes posées sur les relations internationales, c'est d'avoir des rapports conciliants loin de toute guerre et conflit, tout en refusant la suprématie, la domination et la tyrannie ;. une relation accompagnée par la justice, la paix et la sécurité.
Selon l’Imam Khomeini (Que Dieu sanctifie son noble secret) la répartition du pouvoir au sein de la structure politique des relations internationales est inéquitable et dénie le droit des peuples et des pays pauvres. La distribution des sources matérielles et naturelles du pouvoir dans le monde n'est pas équitable et ce qui est arrivé à la structure concrète du système international, est dû aux relations diplomatiques illégales, à l'exécution de l'autorité, à l'intrusion des puissances mondiales ainsi qu’à la dépendance politique des pays dominés. L’Imam Khomeini a dit ainsi à ce propos : « le pouvoir, entre les mains des tyrans, pousse le monde vers la corruption. En plus, si ce pouvoir est à la disposition des oppresseurs qui ne sont pas sages et intelligents, cela entraînera des catastrophes. De nos jours, nous sommes témoins des actions de deux grands pôles qui se donnent le droit de dominer les autres pays. Une telle pensée, accompagnée du pouvoir, peut déclencher des crises ». (SAHIFEH-YE IMAM, volume 18, page206).
Il divisait ainsi en général les États mondiaux en deux camps :
1- Les gouvernements puissants qui profitent de leur force pour exploiter les autres pays dominés. Ce sont des pays impérialistes.
2- Ceux qui sont faibles et privés du pouvoir et qui sont exploité par les impérialistes. Ils sont des démunis.
L’Imam Khomeini (Que Dieu sanctifie son noble secret) croyait que le camp des oppresseurs qui est composé de deux superpuissances et quelques grands pouvoirs, se lèvent face au camp des démunis qui est constitué de quelques pays musulmans et le reste du tiers monde. Et il cherchent une domination encore plus grande sur les pays musulmans et sur le tiers monde : à titre d’exemple, par le projet de faire perdre d'identité des pays colonisés pour les occidentaliser ou les orientaliser. C’était ainsi qu’ils sous-estimaient leur culture et leur pouvoir et considéraient ces deux pôles puissants (l'occident et l'orient) comme des races privilégiées et leur culture comme meilleure. Ils les ont considérés comme étant la visée du monde entier et l'indépendance envers ces puissances a été présentée et définie en tant qu'une nécessité indéniable. Le plus triste encore c'est qu'ils ont gardé les pays oppressés dans une ignorance et un déclin total (l’Imam Khomeini, Velayat-e- Faghih, p.15)