Le décès de Hazrat Khadija (SA)

Le décès de Hazrat Khadija (SA)

Khadîdjah binté Khuwaylid (SA) est née en 68 avant l'Hégire, de Khouwaylid bin Asad et de Faatimah bint Za'idah. Elle avait développé par son éducation des traits de caractères dignes d'éloges et était connue et appréciée pour son intelligence, sa pudeur et sa sagesse, au point que l'on commença à l'appeler "Tâhirah" (la pure).

Le père de Bibi Khadijà (SA) était un commerçant comme la plupart des gens de la tribu des Qoreish à Makkà. Il envoyait des caravanes vers les autres villes pour commercer en été et hiver. Sa mère et son père furent décédés, 10 ans l’un après l’autre.

Leur richesse fut partagée aux enfants mais ce fut Bibi Khadijà (SA) qui reprit le commerce de la famille et le développa. Avec les profits qu’elle réalisa, elle a aidé les pauvres, les veuves, les orphelins, les malades et les handicapés de Makkà.

Elle avait un cousin appelé Waraqà ibné Naufal qui était un homme cultivé et n’était pas idôlatre. Waraqà et Bibi Khadijà (SA), tous les deux, croyaient en un seul Dieu. Grâce à son excellent "akhlàq" (comportement) les arabes (qui à cette époque-là considèrent les femmes comme inférieures) l’ont nommé Tàhirà (la pure). Elle était aussi connue comme "la princesse de Makkà" en raison de sa richesse. Beaucoup de Nobles Arabes et princes avaient demandé sa main, mais elle les avait tous refusés.

En 595 Bibi Khadija (SA) cherchait quelqu’un pour s’occuper et gérer ses caravanes pour Syrie. Hazrat Abou Tàlib (as) lui suggéra le Prophète (saw). Elle avait entendu parler de son sérieux et accepta de l’employer bien qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience commerciale. Pour l’aider, elle l’envoya aussi son esclave Maysara. .

Là il vendit les articles avec lesquels il était parti et acheta ce qu'il désirait acheter pour le compte de Khadîdja (SA). Accompagné de Maysara, il embarqua pour Makkah avec une caravane. Les transactions qu'il fit rapportèrent deux fois plus de profit que le profit habituel… et le salaire qu'il reçut de la part de Khadîdja fut le double du salaire qu'elle donnait d'habitude.

Le commerce de la caravane fut un grand succès et quand Bibi Khadija (SA) a entendu l’habileté et l’excellente conduite du Prophète, elle devint son admiratrice. Peu après, Bibi Khadija (SA) se maria au Prophète (saw). Hazrat Abou Tàlib (as) prononça le Nikàh au nom du Prophète (saw) tandis que Waraqà le fit au nom de Bibi Khadija (SA).

Ainsi, le Messager de Dieu (saw) l'épousa et lui donna une dot de 20 chameaux et fit un festin de 3 jours pour les gens de Makkà. Bibi Khadija (SA) fit également un festin pour les gens. Elle fut sa première épouse. Le Prophète Muhammad (saw) ne prit aucune autre femme tant qu'elle fut en vie.

Ce fut un heureux mariage. Leur premier fils s’appela Qassim, leur second fut Abdoullàh. Mais les deux enfants moururent dans l’enfance. Leur troisième et dernier enfant est Bibi Fàtémà Zehrà (a.s.) (La mère des Onze Imams)

Quand le Prophète (saw) reçut la mission prophétique, elle fut la première à croire en Dieu et en son Messager Muhammad (saw); elle fut la première à croire en ce que Son Seigneur lui envoya et le soutint dans sa mission.

A chaque fois que le Prophète (saw) était confronté à des propos détestables de la part des polythéistes qui ne croyaient pas en son message, Dieu le consolait à travers Bibi Khadîdja (SA). Celle-ci atténuait ainsi la tristesse que provoquait chez le Messager l'attitude (de refus et de rejet) dont il était témoin de la part des gens.

En 616, les Qoreish ont boycotté les Bani Hàshim (la famille du Prophète) et les musulmans se sont réfugiés dans une vallée appelée Shib-é-Abou Tàlib. Bibi Khadijà(SA) y faisait partie et c’était sa richesse (dont elle a fait don en totalité à l’Islam) qui a soutenu les musulmans à ce moment-là. Le boycotte a duré 3 ans pendant lesquelles les musulmans ont endurés la faim, la soif et le dur climat du désert.

En 619, Bibi Khadijà (SA) est décédée. Quand elle quitta ce monde, elle avait dépensé toute sa richesse pour l’Islam. Hazrat Abou Tàlib (as) est décédé la même année. Le Prophète appela cette année, Amoul Houznn : année de la tristesse. Le prophète (saw) pensait beaucoup à elle après sa mort et ne se lassait pas de prier pour elle.

Sibtayn

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