A la fin du régime Qajar, les émeutes et l’irrégularité avaient gagné le pays. Cependant, cette situation ne garantissait pas les intérêts de l’Angleterre dans le pays. A cette époque, l’Angleterre s’était incliné pour avoir un gouvernement efficace en Iran afin de contrer premièrement l’influence du communisme et de la Russie en Iran et deuxième garantir la sécurité des installations pétrolières au sud du pays.
Alors, l’objectif des anglais dans le coup d’état était d’apporter au pouvoir un gouvernement centralisé et proche de lui afin de garantir la sécurité du pays dans l’intention d’assurer les intérêts de l’Angleterre dans Iran (garantir la sécurité des installations pétrolières au sud) et empêcher l’influence des autres pays en Iran (surtout de la Russie).
En l’an 1953 également, les conditions régnant en Iran non seulement ne garantissaient pas les intérêts des anglais et des américains, mais avaient détruit leurs intérêts traditionnels en Iran (surtout ceux des anglais). Vu que les anglais détenaient 50% des parts du pétrole iranien, la nationalisation de l’industrie pétrolière avait abouti aux pertes et à de nombreux problèmes économiques et même politiques pour ce pays. De sorte qu’à cette époque le journal de l’économie avait écrit à cet égard : « Le déficit de recettes du gouvernement ces jours-ci est exactement équivalent à la recette que l’Angleterre bénéficiait du pétrole iranien et à cause de l’incapacité, ça fait deux ans que nous en sommes privés. »
Le mobile déterminant des politiciens américains dans la participation au coup d’état aussi, était la crainte de voir les communistes prendre le pouvoir en Iran et l’augmentation du pouvoir des soviétiques.
Alors, l’une des plus importantes causes de la présence et de l’influence des pays étrangers dans les coups d’état de l’histoire de l’Iran, était la crainte de voir disparaitre leurs intérêts dans le gouvernement et la situation avant le coup d’état, ce qui finalement les avait persuadés de changer la situation et garantir leurs intérêts en procédant à un coup d’état à partir des facteurs internes.