La monté au pouvoir des démocrates en automne 1960 aux États-Unis et la présidence de John Fretzgerald Kennedy (JFK) avaient une grande influence sur le changement de la politique gouvernementale de l’Iran. Kennedy, qui insistait sur l’importance d’avoir un espace politique et économique ouvert dans les pays du monde, voulait apporter des réformes économiques, politiques et sociales dans les pays riches et producteurs de pétrole dans le tiers monde, afin d’empêcher par cette voie des soulèvements populaires dans ces pays et garantir ainsi la permanence et la survie politique des états dépendants.
Le régime de Shah qui était toujours influencé par le système politique américain, a été soumis à des pressions pour procéder à une mise en application rapide des réformes économiques et politiques désirées par la Maison-Blanche. Raison pour laquelle, le Shah suivant les exhortations de ses conseillers américains a tenté d’apporter des changements appelés "Réformes sociales".
Après cela, il s’est lancé dans la restauration du système de capitulation visant à éliminer les restrictions juridiques concernant la présence des forces américaines en Iran et garantir ainsi leur sécurité.
Le Sénat après des mois d’inspection a finalement ratifié en juillet 1964 le projet de loi puis l’a transmis au Conseil National. Ce projet a d’abord connu l’opposition des députésde l’assemblée, mais Hassan Ali Mansour, le premier ministre de l’Iran à l’époque qui entretenait des relations amicales avec les États-Unis, a défendu farouchement ce projet de loi sur la capitulation et a menti à propos de son contenu. A la fin, le parlement a travaillé sur le scrutin concernant ce projet de loi le 13 octobre 1964 de 8h du matin à 5h de l’après-midi et l’a finalement adopté avec 74 voix contre 61 voix sur les 136 votants. C’était donc ainsi que des gens cachés dans l’ombre ont fait taire la voix des opposants.