En déclarant dans une lettre qu’il n’accepte pas la démission de Zarif, le président Rohani a souligné que l’acceptation de cette démission est à l’encontre des intérêts du pays.
« Tandis que je vous considère, selon les propos du Guide suprême "fiable, courageux, brave et religieux" et au premier rang de résistance face à la pression toute azimute des États-Unis, je considère l'acceptation de votre démission contraire aux intérêts du pays et je ne l’accepte pas », a écrit M. Rohani dans cette lettre.
Précisant qu’il approuve et comprenne la position du ministre des Affaires étrangères en tant que le plus haut responsable de la politique étrangère du pays, M. Rohani a déclaré qu’ « il a plusieurs fois ordonné à toutes les administrations, publiques ou souveraines, d’être en coordination totale avec ce ministère dans le domaine des relations étrangères ».