Dans sa conférence de presse hebdomadaire, devant un parterre de journalistes, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Seyed Abbas Moussavi, a insisté que Téhéran accueille la baisse des tensions au Moyen-Orient et ne cherche pas la montée des tensions.
« L’Iran réfère tous ceux qui cherchent des solutions pour régler ces questions à la racine des tensions et à la cause de ces problèmes ; la raison est la mauvaise promesse et le terrorisme économique de Washington contre Téhéran », a ajouté M. Moussavi.
Le diplomate iranien a qualifié de honteux la tenue de la Conférence de Manama à Bahreïn.
M. Moussavi a réitéré que vendre les causes et les droits des Palestiniens sous les titres comme « la paix contre l’argent » n’aboutiront à rien.
Réagissant sur le voyage du Premier-ministre japonais, Shinzō Abe, en Iran et les récents propos des autorités américaines à ce sujet, le porte-parole iranien a évoqué que M. Abe n’avait pas un message écrit pour l’Iran, le message était oral. « Les japonais demandaient la baisse des tensions dans la région et ne veulent aucunes tensions dans cette importante zone », a-t-il précisé.
Se référant aux informations publiées de la part des médias occidentaux sur le voyage du conseiller diplomatique du président français Emanuel Macron à Téhéran et la revendication de certains média sur le fait que le conseiller avait un message de la part de Paris pour Téhéran, M. Moussavi a expliqué que « la visite de ce responsable français à Téhéran a été faite. Il est venu en Iran et a eu des rencontres avec certaines autorités iraniennes. Je ne peux pas dire que ces rencontres étaient très bien mais elles étaient bonnes. Des propos ont été échangés, certains étaient différents. Ces discussions étaient au sujet des questions régionales et sur le Plan global d’action conjoint (PGAC). Le côté français a évoqué ses points de vue et le côté iranien en les entendant, en a répondus ».
Au sujet du Sommet de l’Iran, de l’Azerbaïdjan et de la Russie à Moscou en mois d’août et que Téhéran veut à quel degré utiliser ces mécanismes afin de résoudre la question des sanctions et les pressions de Washington, M. Moussavi a précisé que ces rencontres qui ont été cité plus haut auront lieu mais la date exacte n’est pas encore fixée.
Isna