Après le soulèvement de l’Imam Khomeini (paix à son âme), les combats du martyr Beheshti, s’appuyant sur l’orientation de l’Imam Khomeini, lui-même produit de son école, ont débuté dans diverses dimensions de manière officielle et organisée. Ses combats idéologiques étaient dans ce sens qu’il exprimait de nouvelles idées et opinions dans les communautés des intellectuelles concernant les questions islamiques, qui n’étaient pas en harmonie avec le mode de réflexion traditionnelle. Cela a entraîné que certains partisans de la réflexion traditionnelle entrent en conflit avec lui, le calomnient et l’insultent plus que tout autre partisan de l’Imam et de la révolution.
Lorsque l’Imam était à Paris, il s’est rendu là-bas afin d’échanger avec lui, puis par ordre de l’Imam, il a été choisi comme membre du Conseil islamique de la révolution d’Iran. Son rôle influent et d’orienteur, à cette époque était absolument tangible et perceptible. Son lien avec l’Imam Khomeini (paix à son âme) et la confiance absolue que l’Imam l’accordait, avaient fait de lui l’un des confidents intimes de l’Imam pendant les années de lutte et de la révolution. Un rôle qu’il remplit parfaitement. Il était surtout le pôle d’orientation, l’expert et l’administrateur des affaires de la révolution comme les grèves, les marches, la rédaction des annonces et les confrontations. Dans l’accomplissement des tâches sensibles, il se faisait toujours assister par ses proches et fidèles compagnons. C’était en raison de ces particularités que les ennemis de la révolution ont ciblé le parti de la République islamique et leur première mission c’était l’élimination du chef du parti, l’honorable Beheshti.