Comme le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, l'a annoncé sur son compte Twitter, cette décision a été prise lors d'une réunion entre le président Emmanuel Macron et le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
M. Kohler a évoqué les 40 ans de présence de l’OMK en France et a souligné que le déploiement permanent de ce groupuscule en Albanie, l'inutilité du voyage de leur leadership en France et les conséquences négatives de ses activités sur le sol français sont les principales raisons de cette décision.
L’OMK, soutenue par les États-Unis, a lancé plusieurs attaques terroristes contre des civils iraniens et des représentants du gouvernement depuis la Révolution islamique de 1979.
Sur les près de 17 000 Iraniens tués dans des attaques terroristes depuis la victoire de la Révolution islamique d’Iran en 1979, environ 12 000 ont été victimes des actes terroristes de l’OMK, dirigés par Maryam Radjavi.
Une fois neutralisé dans le pays, le groupuscule a été contraint de chercher refuge en Irak. Les membres ont été expulsés d'Irak en 2016 et organisent chaque année des conférences à Paris, en présence d'invités d'honneur de certains responsables américains, occidentaux et saoudiens.