Selon le journal d’Israël Haaretz, le ministre des Affaires étrangères d’Israël a été confronté plus tôt dans l’année à un déficit budgétaire de 100 millions de dollars, ce qui a conduit à l’annulation de plusieurs événements clés nationaux, entre autres problèmes financiers. Le journal israélien a aussi rapporté que le ministère israélien des Affaires étrangères a subi des coupes budgétaires sévères dans les années récentes principalement comme conséquence de la canalisation des fonds par le ministère des Affaires stratégiques d’Israël pour la lutte contre le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). L’an dernier, le gouvernement israélien a consacré environ 72 millions de dollars à essayer d’arrêter le mouvement BDS. Il faut se rendre à l’évidence : l’apartheid coûte cher et Israël doit y mettre fin immédiatement !
Il est apparent que l’objectif premier des missions étrangères d’Israël est de promouvoir la propagande pour le régime israélien sans bénéfice pour les pays hôtes — c’est peut-être évident dans le fait que personne n’a même remarqué la fermeture de l’ambassade israélienne ! L’ambassade israélienne prouve, d’elle-même, qu’elle est de fait sans importance ni pertinence. Il est clair qu’il n’y a aucun bénéfice économique ou politique à entretenir des relations avec un état d’apartheid.
BDS Afrique du Sud considère la fermeture des ambassades et des consultats israéliens comme la preuve qu’Israël est en guerre contre lui-même. Nous sommes aussi amusés et nous trouvons ironiques qu’Israël ait enlevé des fonds au fonctionnement des ambassades pour arrêter le boycott BDS d’Israël et qu’il manque maintenant des ressources pour soutenir ces ambassades. La fermeture de l’ambassade israélienne en Afrique du Sud, jusqu’à ce que le régime mette fin à son opression des Palestiniens, est l’un des objectifs de BDS Afrique du Sud — cette fermeture récente, même si elle est temporaire, est un pas dans la bonne direction.
Plus tôt cette année, l’Afrique du Sud a réduit ses relations avec Israël. Le ministère sud-africain des Relations et de la Coopération internationales à l’époque a expliqué : « Notre ambassadeur [en Israël] est de retour en Afrique du Sud et nous ne le remplacerons pas. Notre bureau de liaison à Tel Aviv n’aura pas de mandat politique, de mandat commercial ou de mandat de coopération de développement. Il ne sera pas responsable pour le commerce et les activités commerciales… La position de l’ANC par rapport à Israël est très claire. Nous n’avons pas de relations avec Israël. »
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a fait référence à cette mesure comme à une forme de « pression sur le gouvernement d’Israël…informée par notre inquiétude vis-à-vis de la violation persistante du droit du peuple palestinien à l’auto-détermination et du refus du gouvernement d’Israël d’entrer dans des négociations significatives ».