Il a dit : « L'imam Khomeiny s’est distingué des autres érudits, mujtahids et autorités, mystiques par son travail assidu dans l’étude de la jurisprudence et des principes religieux, son austérité et son édification spirituelle. L’imam Khomeiny était un érudit mais aussi un combattant contre l'oppression qui s'était préparé au martyre dans la défense de la justice.
Pour l'imam Khomeiny, la vraie victoire est la victoire intérieure et spirituelle sur les passions de l’âme. Ce sentiment de responsabilité a poussé l'Imam Khomeiny à lutter pour la vérité et l'élimination du mensonge. Quiconque écoute les paroles de l'Imam Khomeiny, avant et après la victoire de la révolution islamique, se rend compte qu'il ne se souciait pas du nombre de gens qui l’entouraient, pour lui le nombre ne signifiait pas la légitimité.
La victoire de la révolution et les changements au sein de la nation iranienne, du point de vue de l'Imam, étaient plus importants que la chute du régime du Shah. L'imam croyait également que le changement qui avait eu lieu chez les jeunes qui portaient des linceuls et criaient qu'ils étaient prêts au martyr, n'était pas l'œuvre de l'homme mais une grâce de Dieu. Pour lui, la vraie victoire n'était pas la chute du régime criminel, laïc et mercenaire de l'Occident et des États-Unis, mais la victoire spirituelle des jeunes sur leurs passions et leurs désirs.
L'Imam a déclaré à ce sujet : « Les changements qui ont été réalisés et le transfert de la peur à l'action, et de la faiblesse au pouvoir, étaient des changements divins que les êtres humains ne pouvaient pas faire eux-mêmes. Quiconque veut se les attribuer est un ignorant. Ce n'était qu’un signe de la puissance divine ».
Malgré son charisme et l’adhésion du peuple, l'imam Khomeiny ne voyait aucun rôle de sa part dans ces victoires et les succès qui ont été remportés, et considérait que tout venait de Dieu et qu’il n’était qu’un instrument. Tout chef ou commandant qui auraient atteint ces victoires aurait été loué et félicité, mais l’imam lui, s’est distingué par ses qualités morales, sa défense de la justice et sa grande foi, et son recours à Dieu dans toutes les affaires ».