La communauté internationale, dans le contexte de la protection de l'ordre mondial fondé sur le droit, doit abandonner la politique d'auto-distanciation et s'orienter vers l'activation de ses positions anti-intimidation. La lutte contre l'intimidation ne se fera pas seulement en scandant des slogans, mais tous les pays devraient assumer la responsabilité de défendre l'état de droit, a souligné la mission iranienne auprès de l'Union européenne.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a confirmé dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies, qu'il ne pouvait prendre aucune mesure concernant l'annonce par Washington de la réimposition de l'embargo de l'ONU sur l'Iran, étant donné qu'il y a des «soupçons» en la matière.
De son côté, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a publié, à l'aube d'aujourd'hui, dimanche, une déclaration unilatérale dans laquelle il revendiquait «le retour de toutes sortes d'embargos internationaux, y compris l'embargo sur les armes, contre l'Iran».
Les allégations de Pompeo sont survenues à un moment où le Conseil de sécurité de l'ONU avait explicitement rejeté il y a quelques jours le projet de résolution américain sur la prolongation de l'embargo sur les armes contre l'Iran, et seules l'Amérique et la République dominicaine ont voté sur ce projet.
Les Etats membres du Conseil de sécurité, autres que les dominicains, ont déclaré que Washington, qui s'est retiré de l'accord nucléaire, n'a pas le droit d'activer le «mécanisme de déclenchement» et que le Conseil de sécurité de l'ONU ne prendra aucune mesure à cet égard.