Kamal Kharazi a pris position face aux sanctions américaines imposées contre 18 banques iraniennes.
L'ancien ministre iranien des affaires étrangères a précisé: "L'intention des Etats-Unis est de mettre l'Iran à genoux en imposant de nouvelles sanctions et en multipliant la pression. Dans ce contexte, les États-Unis ont exercé une pression maximale sur l'Iran. Ils se sont retirés du JCPOA et ont imposé des sanctions. Ils ont même assassiné le Général Soleimani."
"Malgré toutes les conspirations et les pressions des États-Unis, l'Iran n'est pas tombé à genoux. Chaque étranger qui visite l'Iran, voit que la vie continue normalement et que tous les produits dont les gens ont besoin se trouvent sur le marché.", a ajouté le chef du Conseil stratégique des relations étrangères.
"En se retirant du JCPOA, en imposant des sanctions et en poursuivant une politique de pression maximale, la Maison-Blanche voulait que l'Iran et la République islamique s'effondrent, mais heureusement, grâce a la résistance du peuple, les États-Unis n'ont pas atteint leur sinistre objectif.", a affirmé Kamal Kharazi.
En évoquant une émission radio où Trump a utilisé un langage insultant contre le peuple iranien, le chef du Conseil stratégique des relations étrangères a déclaré: "Ces insultes de Trump sont des signes qui approuvent sa colère et son mécontentement face à l'inefficacité des sanctions et à l'incapacité d'atteindre ses objectifs anti-iraniens."
Le 9 octobre et dans une interview à l'émission radiophonique Rush Limbaugh Show, Donald Trump a révélé un langage très inapproprié qui montre la profondeur de sa colère ainsi que l'échec de sa politique de pression maximale contre le peuple iranien.
Le Bureau du contrôle des biens étrangers du ministère américain de la Trésorerie a annoncé jeudi que 18 banques iraniennes seront ajoute à la liste des sanctions.