Dans la pensée de l’imam Khomeini (paix à son âme), le Basij est une institution sociale avec différentes dimensions. Dans cette vision, le Basij n’est plus uniquement une simple organisation militaire qui a été créée en temps de guerre pour défendre la nation, mais une grande institution qui répond aux besoins fondamentaux et vitaux de la société, en coordination avec d’autres organes du système et dont le destin est lié à celui du régime islamique.
Le Basij pourra être reconnu comme une institution inclusive comprenant de nombreux aspects et stable, que si les besoins permanents, les croyances et les valeurs qui le constituent et mettent en avant son importance sont clairement définis. Ces besoins peuvent être d’ordre économique, politique, culture ou militaire. Tout comme chaque individu, chaque famille ou chaque groupe répond simultanément à de multiples besoins vitaux, éducatifs, éthiques, économiques, politique et sécuritaire, l’organisation du Basij a aussi de nombreuses fonctions et répond à de nombreux besoins. Cette organisation a joué un rôle efficace dans la stabilisation des dimensions sociopolitiques du système, dans la défense sacrée de huit ans et face l’ennemi.
Le concept de Basij dans la parole de l’imam Khomeini peut être étudié dans trois domaines : 1) social, 2) politico-spirituel et 3) théosophique. Dans le domaine social, il suffit de mentionner l’une de ses déclarations à ce sujet où il a dit : « Si le peuple n’était pas là, vous n’auriez pas pu gérer cette guerre, le peuple l’a géré. Ce SEPAH-CGRI (Corps des gardiens de la révolution) est le peuple. Ce Basij est le peuple. Aujourd’hui, l’armée est le peuple. »
Dans le domaine de l’adoration et de la spiritualité, il considère l’unité et la cohérence dans les actes d’adoration des musulmans, dans les mosquées, les prières du vendredi et dans les grandes cérémonies de Hajj comme un autre concept du Basij. Il dit à cet égard :
« Les mosquées sont les meilleurs tranchées et bastions. La prière du vendredi et les rassemblements sont les meilleures arènes de formation et d’exposition des intérêts des musulmans. »
Et dans le troisième domaine, à savoir la gnose et l’amour, il a présenté le Basij ainsi :
« Le Basij est un bon arbre, un arbre fructueux produisant de bons fruits. Le Basij est une école d’amour et l’école des témoins et des martyrs anonymes. Le Basij est un soldat sincère. J’ai toujours envié la sincérité des Basij et je demande à Dieu tout puissant de m’unifier avec les Basij. »
Sahifeh Imam, vol. 21, P 194.