Le 20 du mois safar ou Arbaeen

Le 20 du mois safar ou Arbaeen

Le Messager de Dieu(p) a dit : «Hussein(p) fait partie de moi-même et moi-même je fais partie de Hussein. Que Dieu aime celui qui aime Hussein».

Le 20 du mois safar ou Arbaeen

Le Messager de Dieu(p) a dit : «Hussein(p) fait partie de moi-même et moi-même je fais partie de Hussein. Que Dieu aime celui qui aime Hussein».

La commémoration du quarantième jour de l’anniversaire de son martyre se présente pour qu’on se rappelle à travers elle la personnalité de l’Imâm al-Hussein(p), la personnalité de l’Imâm réformateur, sauveur et dirigeant islamique qui a affirmé la dignité sur la voie du Massage.

En mettant le Message devant la Nation et ses contenus doctrinaux, culturels et légaux, il voulait l’inciter à ne pas s’incliner devant l’inégalité. La présence de l’Imâm al-Hussein(p) dans toutes les épisodes de cette histoire, son rayonnement dans toutes les ténèbres de l’histoire, continuent de s’imposer sur toute raison qui raisonne, sur tout cœur qui aime et sur l’action qui s’élance, qui relève le défi et qui confronte le défi.

Il voulait lutter contre l’ignorance qui gisait dans les cerveaux des gens. Comme son Grand-père(p), il souffrait en voyant la haine nourrie par eux et la déviance qui dirigeait leur vie.

Comme son Grand-père(p), il portait le Message et disait : «Seigneur ! Dirige mon peuple sur le droit chemin car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme son Grand-père qui souffrait pour ceux qui n’ont pas été ouverts à l’Islam, il souffrait pour ceux qui soutenaient le khalife Yazid et Ibn Ziyâd et qui gagneront l’Enfer à cause de ce soutien.

Il a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour réformer la Nation de mon grand-père, le Messager de Dieu. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai ». Comme les prophètes, al-Hussein(p) a donc appelé à la réforme et il voulait ordonner le convenable et interdire le blâmable.

L’armée ennemie a demandé à al-Hussein(p) de s’incliner devant l’inégalité et de se soumettre à ceux qui ont mis la main sur le commandement des Musulmans. Il leur a donné la réponse suivante : «Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves…on nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous ».

Al-Hussein(p) a donc pris position pour le Message de l’Islam, pour sa dignité et sa liberté, pour tout ce que l’Islam propose dans ces domaines. Il a consacré toute sa révolution, toute son action, tous ses sacrifices et son martyre à la consolidation de l’Islam.

Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein(p) en tant qu’Imâm, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance.

L’écho de ce cri de refus et de défi qu’a lancé l’Imam Al-Husayn, à la face de la puissance déviationniste Omeyyade avant de tomber en martyr, retentit encore dans la vallée de Tûfûf , comme il a toujours retenti dans les oreilles de toutes les générations qui se sont succédé depuis son assassinat.

Il n’a cessé d’agiter toutes les phases de l’histoire, comme un tourbillon qui moissonne les tyrans, ou un volcan qui fait trembler les trônes des injustes, en réveillant toutes les consciences libres et en galvanisant l’esprit révolutionnaire et de jihad missionnaire chaque fois que la déviation et les forces du mal poussent à l’excès leur arrogance.

Depuis son martyre, des millions et des millions de Musulmans se sont rendus à sa tombe pour se rappeler que la sauvegarde du Message et de la Sunna (la Tradition du Prophète) exige parfois le sacrifice de soi, même si l’on a toutes les possibilités de l’éviter.

Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de révoltes, de soulèvements et de révolutions qui ont éclaté en ayant pour moteur et agent galvanisateur, la mémoire de la Révolution d’Al-Hussayn, l’exemple de son sacrifice, de sa foi, et de ses principes.

L’Imam Al-Hussayn rappelant les qualités requises pour le dirigeant musulman

"J’en jure par ma religion: L’Imam ne peut être que celui qui gouverne selon le Livre, qui établit, l’équité qui a pour religion la Religion Vraie, qui s’en tient scrupuleusement aux prescriptions de Dieu... "

(Nous constatons le long d’histoire, les musulmanes ont pris comme exemple la voie de Hussein, ils se sont combattu l’injustice, ils n’ont pas accepté le faux hadith inventé par bani-ommayade, qu’il faut obéir et accepter les gouverneurs même s’ils sont tyrans et injustes. L’exemple à notre époque est la révolution du peuple Iranienne en 1979, et du peuple de l’Egypte, Tunisie, Yémen, Bahreïn,…) en 2010-2011.

IL est naturel dès lors que tous les régimes héréditaires - des Omeyyades, Les Abbassides,...- qui se sont imposés à l’Umma depuis l’assassinat ignoble d’Al-Hussayn aient tout fait pour que le récit de ce crime odieux et de ce "Soulèvement noble et rayonnant", ne fût pas porté à la connaissance des masses, et qu’il n’occupât pas la place primordiale qui lui revient légitimement dans l’histoire du Message. C’est ce qui expliquerait sans doute pourquoi la tragédie d’Al-Husayn, les causes et les effets de son Soulèvement, qui n’ont jamais cessé d’émouvoir des dizaines de millions de Musulmans dans les quatre coins du monde, sont relativement ignorés ou partiellement et improprement connus par d’autres musulmans dans beaucoup de régions de la planète, et ce, bien que des dizaines de grands historiens, biographes et écrivains, anciens et contemporains se soient penchés sur le double aspect de ce sujet, les uns pour mettre en évidence l’atrocité de la tragédie, les autres pour souligner les différentes péripéties de l’événement historique.

إن لقتل الحسين حرارة في قلوب المؤمنين لا تبرد أبدا

Le Noble Prophète (S) dit : " Assurément, il existe dans les cœurs des Mu'minin (croyants), en respect au martyre d'Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s'apaise nullement ".

قَال الامامُ الحُسین علیه السّلام "اِن الله جَلّ ذِکرُهُ ما خَلَقَ العِبادَ اِلا لِیَعرِفوهُ فَاِذا عَرَفُوهُ عَبَدُهُ، فاِذا عَبَدُوهُ اِستغنوا بِعِبادَتِهِ عَن عبادةِ ما سِواهُ"L’Imam Al- Hussayn, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:

"En effet, Dieu a donné l’existence à tous ses serviteurs afin qu’ils Le connaissent et L’adorent. Dès lors qu’ils L’adorent, ils n’ont pas besoin de l’adoration d’autrui."

Safinat ul-Bihãr/Vol.2/P.180

قَال الامامُ الحُسین علیه السّلام "اَللهمَ اِنَکَ اَقرَبُ مَن دُعی، وَ اَسرَعُ مَن اَجابَ، وَ اَکرَمُ مَن عَفا، وَاَوسَعُ مَن اَعطی، وَ اَسمَع ُ مَن سّئل، یا رَحمن َ الدنیا و الاخرة ِ وَ رَحیمهما"L’Imam Al- Hussayn, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit:

"Ô mon Dieu! Tu es véritablement l’être le plus proche que l’on puisse invoquer, le plus prompt à répondre à nos besoin, Celui qui accorde le plus le pardon, le plus généreux et le meilleur de ceux qui entendent nos demandes. Ô le clément de ce monde et de l’autre monde, Tu as développé ta miséricorde dans deux mondes."

 

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