‘Alî (p) était le compagnon de toujours du Messager de Dieu (Pslf). La maison du Messager de Dieu (Pslf) était commune à lui et à ‘Alî (p). Il lui a donné sa fille Fâtima (p) en mariage. Nombreux étaient les Musulmans qui ont demandé la main de la Dame Fâtima (p). Mais le Prophète (Pslf) disait : « S’il n’y avait pas ‘Alî, Fâtima n’aurait pas eu d’équivalent ». C’est que ‘Alî (p) et Fâtima (p) étaient deux disciples du Messager de Dieu (Pslf).
Il avait vécu avec le Prophète (pslf), dès sa plus tendre enfance. « Je le suivais, dit-il, comme le petit chameau derrière sa mère. Chaque jour, il me montrait une de ses qualités morales ». « Le Messager d’Allah m’a ouvert mille portes. Chaque porte s’ouvrait sur mille autres ». Il a accompagné le Messager d’Allah dans toutes ses guerres ? Il l’a suivi dans l’action de l’Appel et dans la direction de la société.
Après la mort du Messager de Dieu (Pslf), ‘Alî fut frustré de son droit. Mais il se sentait toujours responsable de l’Islam à l’extérieur du califat comme s’il l’était à l’intérieur du califat. L’Imam Ali se considérait comme l’Imam de l’Islam, comme responsable, qu’il soit calife ou non. C’est pour cela qu’il n’a pas manqué de fournir ses conseils à ceux qui l’avaient précédé, Il les a aidés car il voulait qu’ils suivent la ligne droite. Le deuxième calife, ‘Umar a dit, au sujet de l’aide qu’il recevait de la part de ‘Alî : « S’il n’y avait pas ‘Alî, ‘Umar se serait perdu ».
L’Islam était pour ‘Alî son seul souci, car il a assumé ses responsabilités envers l’Islam depuis son enfance, puis lors de sa jeunesse et sa vieillesse. C’est lui qui a dit : « Je me soumettrai tant que les affaires des Musulmans seront respectées et tant que je serai le seul à être traité injustement ».
Lorsque le serment d’allégeance lui a été prêtéen l`An 35AH, il a dit : « Par celui qui a fendu la graine et créé l’âme, si le présent n’était pas présent, si la preuve n’était pas faite par la présence de partisans et si Dieu n’avait pas engagé les savants à ne pas taire l’iniquité des injustes et la souffrance des opprimés, j’aurai laissé aller les choses et vous aurai montré que votre monde- ci est moins intéressant pour moi qu’une crotte de chèvre ». Pour lui, le califat n’était pas une affaire de ce bas-monde ; c’était plutôt pour établir le vrai. À ce propos, Ibn ‘Abbâs a dit : « Je suis entré chez le Commandeur des Croyants à Dhû Qâr ; il était en train de rapiécer ses semelles ? Il m’a dit : ‘Vois-tu ces semelles ? Elles me sont plus chères que d’être votre prince. Je m’y attache seulement pour établir le vrai et pour repousser le faux ».
La Walâya : Un attachement rationnel et spirituel
‘Alî (p) est né à l’intérieur de la Ka’ba qui est la Maison de Dieu ; il est tombé en martyr à la mosquée de Kûfa qui est la maison de Dieu, à Lui la grandeur et la Gloire. Pour cela, nous devons, en célébrant la mémoire de la Welâya, nous attacher à lui par les liens de la raison, de l’esprit, de l’exemple à suivre et de la vie. Car ‘Alî (p) ne nous conduit que sur le chemin conduisant à Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Et c’est pour cette raison que ‘Alî (p) représente le sommet haut et éminent dans tout ce que Dieu en charge l’Islam et les Musulmans.
A la lumière de tout cela, nous devons, à l’occasion du jour du Gadîr, prêter serment d’allégeance à ‘Alî (p) et nous engager à suivre sa ligne, qui est la ligne tracé par Le saint Messager d`Allah, à suivre ‘Alî (p) dans tout ce qu’il nous a offert en matière de science, de pensée, de fermeté et de patience sur la voie de l’Islam. Nous devons dire :
« Gloire à Dieu qui nous a rendus parmi ceux qui se cramponnent à la Welâya de ‘Alî Ibn Abû Tâlib (p), gloire à Dieu pour le parachèvement de la religion ; gloire à Dieu pour le bienfait entier ! ».