Dans le passé, en Iran, les gens se faisaient connaître par le nom de leur père ou par le nom du lieu où ils étaient nés qu'on considérait comme leurs noms de famille. L'Imam (Que DIEU sanctifie son noble secret) a été appelé ‘Rouhollah’ par prénom et son nom de famille était ‘Mustafa’, peut-être parce que son père s'appelait Mustafa. Après quelques temps, l’émission des actes de naissance était en vogue, et Seyyed Rouhollah, qui au moment de l’émission de l’acte avait 23 ans, s'est attribué le nom de Mustafa, certes consciemment, pour faire revivre le nom de son père martyr, parce qu'il avait entendu la voix d'Adzan pendant quatre mois et vingt-deux jours de la bouche de son père et il avait gravé les traits du visage de son père dans son esprit limpide au moment de chaque sourire, et parfois il se glissait sur le ventre vers les bras de son père et… Or, il ne pouvait pas encore dire ‘papa’ et entendre en retour ‘oui mon cher’, lorsque son père en guise de voyage, embrasse le joue de son fils par un dernier bisou, et s'en allait et ne rentrait jamais à la maison, car Monsieur Mustafa s'est précipité à transmettre l’appel des opprimés de Khomein aux autres villes, à l'espoir d'une ouverture, et à mi-chemin d’Arak, il est martyrisé et Rouhollah, au début du chemin de la vie, se voyait orphelin.
Extrait du livre Rouhollah par Seyyed Ali Ghadéri
Mémoires sur l'Imam Khomeini