Comme je ne me lassais pas de lui rendre visite, je me suis à nouveau glissé dans la file pour lui baiser la main et j'ai reçu de l'Imam une pièce bénie d'un rial. La troisième fois, l'Imam m'a vu alors que j'étais le dernier de la file et a esquissé un sourire. Je lui ai dit : "Monsieur, pour ma mère qui est malade, je voudrais une pièce bénie dans l'intention qu'elle lui porte bonheur et guérison." L'Imam, avec un doux sourire, a versé dans ma main les quelques pièces qui restaient dans le récipient et, avec tendresse et le sourire aux lèvres, m'a dit sur un ton plaisantin : "Tiens, ça aussi, c'est pour ta maman."
(Réflexions sur la vie de l'Imam Khomeini, vol. 3, p. 288)