Dans une partie de sa mémoire, publiée en 2011 dans le livre Le Calendrier de l’Histoire, l’analyse de l'Histoire, le président du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime a indiqué :
Enfin, le 1e février 1979 vint. Les yeux des habitants de Téhéran sont fixés sur le ciel et les yeux du peuple iranien sont fixés sur Téhéran, pour voir le moment de l’atterrissage de l'avion de l'Imam Khomeini sur le sol de la patrie, aussi bien que sur le sol du cœur du peuple.
J’honore la mémoire des camarades comme le martyr Ayatollah Docteur Beheshti et l'Ayatollah Bahonar, ainsi que de grands personnages comme l'Ayatollah Taleghani ; car en ces moments, dans un coin des vagues du peuple, accompagné par l'Ayatollah Moussavi Ardebili, je contemplais seulement les évènements. En effet, si la promesse de Dieu n’était pas « C’est Nous qui en sommes gardien », toute incident pouvait arriver.
J'avoue qu'avec toutes les organisations que nous avions faites au Conseil de la révolution, le processus des évènements n'était pas sous notre contrôle, et lorsque nous sommes restés en arrière de la caravane des gens qui accompagnaient leur guide à Behesht-e Zahra, nous allâmes chez l'Ayatollah Moussavi Ardebili, près de la place Tohid et nous passâmes les heures les plus angoissantes de notre vie, jusqu’au moment où, aux dernières heures de la nuit, l’on a apporté une nouvelle, disant que l’Imam KHomeini était en pleine santé et qu’il était invité chez son frère.
Mémoires sur l'Imam Khomeini