L’école de l’Amour
C’est l’Ami qui attise le feu en mon âme
Celui qui augmente en moi la douleur, il sait, lui-même soigner la maladie
C’est vivifiant de prendre la coupe de la main de l’Ami
Mais non pas de celle du maître, ni de l’éducateur, ni du savant, ni de l’orateur
La courbe de ses cheveux : une résidence pour le mystère de mon amour et de ma douleur
Cette courbe qui devient la croix dans le colloque des soufis
Je n’ai rien de mes conquêtes, nul espoir ne saurait m’illuminer
Tout ce que je souhaite, il réside dans son Existence charmante
Les élèves de l’école d’amour sont en quête de la douleur
Ne cherchez pas alors la guérison chez eux
Je veux une gorgée de ta coupe pour m’enivrer
Les intelligents sont dépourvus de cette belle gorgée
La mer immense de l’Amour crée des vagues de la grâce de l’Ami
Ces ondulations qui montent et descendent sans arrêt
Les poèmes de l'Imam Khomeiny