Le vol de l’âme
Si l’on me laissait passer à la Rue de l’amante
Si seulement mon sort endormi et moi, on sympathisait pour un court moment
Si le zéphyr du matin passait par la Rue de l’amie
Si le cœur affligé serait intime avec ce gracieux cyprès
Si la flûte de roseau racontait la douleur des amoureux
Si le cœur affligé serait d’accord avec l’ami fidèle
Si Salamon saurait faire une grâce à l’humble fourmi
Il serait glorifié dans la réunion des pieux
Par passion pour son retour, je me sacrifierai
Si seulement on ouvrirait la porte pour moi
Sois mon ombre ô cyprès du jardin de la bonté
Et mon âme saurait ainsi s’envoler et quitter ce monde-ci
Poésie de l'Imam Khomeiny