Les mystères de l’âme
Ô ami, le vieux de la taverne va bientôt arriver
Il viendra en ayant une fleur épanouie à la main
Ce n’est pas une fleur mais un bouton de fleur du jardin du Salut
Celui qui émane du cœur de l’amie et qui vise tout cœur avisé
Doué d’un visage agréable comme des cheveux parfumés
Il passe de la petite Rue à la grande Rue
Il vient du pays du Vrai, du domicile chimérique
Il cherche à pénétrer à la solitude désirée
Le chant des anges de l’éternel Paradis
On l’entend de temps en temps par nos oreilles enivrées
La fumée dégage de l’âme enivrée de l’amoureux
Elle vise à bruler le cœur du vieux de la taverne, qui pousse des soupirs
Renonce à mon cœur puisque le pauvre de moi
Je me libère des ténèbres du cœur pour me lier avec le Roi
La plainte du pauvre se dégage du fond du cœur
Le gémissement du derviche remonte au-delà des cieux
Merveilleux est l’arc du sourcil de l’amie
Ses mystères visent au cœur de l’amant
Poésie de l'Imam Khomeiny