Le juge Hamadé a inculpé les dix Libyens, parmi lesquels figure également Abdallah Senoussi, ancien chef des services du renseignement libyen. Le juge dispose d'indices de leur implication dans l'enlèvement de Moussa Sadr et ses compagnons. Les mandats d'arrêt seront transmis à Interpol afin d'être diffusés et appliqués.
L’imam Moussa Sadr, président du Conseil supérieur chiite, et ses deux compagnons, le cheikh Mohammad Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine, ont disparu le 31 août 1978 lors d’une visite à Tripoli, en Libye, où ils devaient rencontrer le le colonel Kadhafi. Au Liban, la thèse de l’enlèvement, voire de l’élimination, des trois hommes est privilégiée. En août 2017, le président du Parlement Nabih Berry, chef du mouvement Amal fondé par Moussa Sadr, avait assuré lors d’un discours de commémoration que l’imam était toujours en vie. Dans sa déclaration ministérielle, le gouvernement s’est engagé à redoubler d’efforts à tous les niveaux afin de libérer Moussa Sadr et ses compagnons, et assurer leur retour sains et saufs.
Iqna