Amoureux affligé
Que Dieu garde la coupe de vin qui nous montra la bonne route
L'échanson, la coupe à la main, il me rendit conscient
Moi, esclave au seuil de la taverne des amoureux
C'était l'amoureux ivrogne qui m'accepta comme esclave de la cour
Moi je sacrifie ma tête comme mon âme pour cette belle qui me fournit le vin
Une seule gorgée de vin me fit devenir le roi légendaire
Grâce à la lune lumineuse de ton visage ô source de grâce
Je n'aspire plus jamais à avoir la lune, ni le soleil, je jure par Dieu
Tu m'as fait un humble présent du jardin de ta face
Ainsi ai-je délaissé tout ce qui concernait au paradis
À qui dois-je dire le chagrin de l'amoureux déprimé ?
Celui qui ne confie qu'au puits pour dire ses mystères
Poésie de l'Imam Khomeiny