La connaissance divine et le caractère exemplaire de l'Imam Hassan al-Askari (p) ont eu un impact profond sur la société musulmane.

La connaissance divine et le caractère exemplaire de l'Imam Hassan al-Askari (p) ont eu un impact profond sur la société musulmane.

Aujourd'hui correspond au 8ème jour du mois lunaire de Rabi al-awal, qui marque l'anniversaire du martyre de l'Imam Hassan al-Askari (que la paix soit sur lui), le 11ème Imam chiite.

Ainsi, il est clair qu'en l'absence d'un guide divin dans la société, même les personnes les plus savantes risquent de tomber dans l'erreur, sans parler de ceux qui, se faisant passer pour des califes, ont usurpé les droits politiques de l'Ahl al-Bayt (la Famille du Prophète) par la trahison, la tromperie, des comités fallacieux, des testaments forcés en leur faveur, et en recourant à l'épée.

L'Imam Hassan al-Askari est né à Médine, le 8 du mois de Rabi al-awal, en l'an 232 de l'Hégire (AH). Il fut appelé « al-Askari » en référence au district d'Askar dans la ville de Samarra où lui et son père, l'Imam Ali an-Naqi al-Hadi (AS), furent emprisonnés par les califes abbassides.

En Iran, des fidèles vêtus de noir se rassemblent dans les mosquées, les lieux de culte et les sites religieux pour écouter des éloges funèbres délivrés en l'honneur de cette figure vénérée. Ce jour-là, les familles préparent de la nourriture, appelée *Nazri*, pour les autres, comme une forme d'aumône. La préparation et la consommation de cette nourriture sont considérées comme un privilège par les croyants.

Cependant, cette année, en raison de la pandémie du nouveau coronavirus, les cérémonies sont différentes, les grands rassemblements étant interdits.

L'Imam Hassan al-Askari (p) était le onzième dans la lignée des douze successeurs explicitement désignés par le Prophète dans plusieurs hadiths. C'était là la véritable raison du désespoir du calife, qui assassina l'Imam dans la fleur de sa jeunesse, car le Prophète avait clairement indiqué que son douzième descendant se lèverait en tant qu'al-Qa'im al-Mahdi (AS) pour purifier le monde de tous les vestiges de l'oppression et de la corruption et pour établir un gouvernement mondial de paix, de prospérité et de justice.

Ces idées étaient une anathème, non seulement pour Al-Mu'tamid mais pour tous ses prédécesseurs, en raison de leur nature corrompue et oppressive qui avait terni l'image de l'Islam au-delà de toute reconnaissance et divisé les musulmans en sectes et groupes.

Il n'est pas étonnant que le Prophète Muhammad (SAWA) ait souligné dans le célèbre Hadith al-Thaqalayn la position primordiale du Saint Coran et de l'Ahl al-Bayt infaillible : "Accrochez-vous fermement à eux deux et vous ne vous égarerez jamais, car ces deux ne se sépareront jamais l'un de l'autre, même lorsqu'ils reviendront à moi au Bassin (al-Kawthar, le Jour du Jugement)."

Les *Râsikhûna fil-'Ilm* (ceux qui sont fermement enracinés dans la connaissance) – pour utiliser le terme coranique en l'honneur des Imams – étaient les lieutenants décrétés par Dieu du Prophète Muhammad (SAWA) sur Terre.

En d'autres termes, ni l'emprisonnement ne pouvait entraver leur mission, ni le martyre. L'Imam al-Askari (AS), durant sa brève période de leadership spirituel de la oumma, entre les épisodes d'emprisonnement auxquels il fut soumis ou les assignations à résidence, exposa aux fidèles la véritable signification du Saint Coran.

Un Tafsir (exégèse) d'une partie du Livre de Dieu lui est attribué, faisant partie de son explication des versets divins à un groupe de jeunes gens qui lui avaient rendu visite à Samarra depuis le lointain Khorasan. De plus, la connaissance du onzième Imam concernant les Écritures célestes est également évidente dans les livres qui furent écrits par ses disciples.

Une autre preuve de son autorité divinement accordée fut son message au « Philosophe des Arabes », Ya'qoub bin Ishaq al-Kindi, délivré par l'un de ses disciples, message qui finit par dissuader ce soi-disant rationaliste d'écrire un ouvrage blasphématoire sur le Saint Coran. Al-Kindi, réalisant la sagesse des paroles de l'Imam al-Askari (AS) selon lesquelles ce qui était venu à son esprit philosophique n'était pas nécessairement correct, car il existe d'autres perspectives de connaissance bien en dehors de la portée des cerveaux faillibles, brûla le livre blasphématoire qu'il était en train d'écrire.

Ainsi, il est clair qu'en l'absence d'un guide divin dans la société, même les personnes les plus savantes risquent de tomber dans l'erreur, sans parler de ceux qui, se faisant passer pour des califes, ont usurpé les droits politiques de l'Ahl al-Bayt (la Famille du Prophète) par la trahison, la tromperie, des comités fallacieux, des testaments forcés en leur faveur et en recourant à l'épée.

Send To Friend

COMMENTS

Write a comment or question
Prénom:
*
Commentaire :
*
Captcha:
Envoyer